je ne suis pas grande consommatrice de SF en generale mais allez savoir pourquoi cette couverture rayonnante sur letal a attirer mon regard et jai lu
resume:
dans un monde de creatures ou les genres se melangent en une faune ou chaque espece a developper des aptitudes particulieres de par les facilites dues a son origine, chacun y occupe une place bien definie (tant dans lespace urbain que dans ses occupations professionnelles), un role dans la societe en accord avec le statut que lon accorde a chacun en fonction de son appartenance a un clan du a la naissance, une intrigue se deroule dans un Manchester futuriste au long de 380pages figurant une epopee sur 10jours
les separations deviennent permeables, les zones dhabitats se confondent, les environnements se transforment, les repulsions pour les autres especes mutent en un attachement interesse dabord teinte de repulsion puis en de sinceres liens sentimentaux ou chacun sengage pour lautre au risque davoir a abandonner des principes jusque la imposes et suivis a la lettre
ce monde en apparence si ordonne, solide et fiable est en passe de changer a cause dun grain de pollen
point de vu:
il est ici question de liens du sang et de liens du coeur, de realite et de reve, de frontieres et de depassements
il est question aussi de cloisonnement et de fondus, de ce que chacun apporte a ses proches et a la societe
il est question de tolerance, dadaptabilite, daction, douverture, de symbiose, dacceptation et damour
comme a laccoutumee dans le style SF les references aux mythes fondamentaux occidentaux sont legions (surtout dans la seconde partie - reviser les grands traits de la mythologie grecque nest pas un mal)
le rythme de laction est soutenu, les rapports entre les personnages complexes, les mises en abimes habiles
si a mon sens il ya des longueurs dont on pourrait se passer lensemble du roman se lit de facon fluide
lensemble revet une forme de sensualite graduelle dont lapogee (presque derangeante) signe la fin du livre comme en un orgasme mettrait fin a un acte charnel
il ya de la poesie la dedans, cest indéniable, de la poesie et de lonirisme (cf.Alice aux pays des merveilles)
" et le voila qui attend en faisant les cent pas, tandis que le matin se pointe en minirobe orange "
Je n'en avais jamais entendu parler mais ton résumé est TRES alléchant !
RépondreSupprimerjaime a lire des choses hors lair du temps
Supprimerje me refuse a feuilleter des textes encenses ou fustiges par les medias et prefere decouvrir par moi meme parfois de minables daubes parfois de petits bijoux
Pollen cest vraiment agreable a lire (si tu veux je te lenvoi dans le prochain colis NSP)