jeudi 28 février 2013

❡ Caroline Vié - Brioche ❡


mon enthousiasme pour ce premier roman tient en grande partie a son mode decriture
tout au long des 250pages son style est emprunt dun ton sarcastique qui me plait toujours
si lheroine comme lauteur ont pour metier dinterviewer les vedettes du grand ecran les similitudes sarretent la

il sagit là dune histoire damour, de passion, dune femme ordinaire dont le travail pourtant percu comme un reve par certains ne lexhalte absolument pas, desabusee quelle est
il sagit de lhistoire de coeur dun etre qui dun point de vue social a reussi sa vie (de famille et professionnelle) de facon tout a fait convenable et satisfaisante mais sy ennui a mourir
il sagit de la necessite de vivre avec ardeur, au dela des convenances et des apparences, de tendresse infinie et de violence intense, dinteret pressent et de détachement total

cest lhistoire dune femme, dune mere, dune amante dont le coeur palpite pour ce que lordre moral condamne
le recit de lardeur et du désarroi, de lespoir et du deraisonnable, de désir et de déception, de revelation, de vehemence, de la perte du controle quand on se croit en pleine puissance
le recit du besoin de se réaliser, de labsolue sincerite et de laveuglement, de la dichotomie entre la volonté de se réaliser en dehors du regard de tous et le besoin de lapprobation du regard de certains

ici, si lon aime laction il ny a pas daction, si lon veut de lémotion il ny a que ca
ce roman est un florilège de métaphores merveilleuses qui parlent à lame
ce roman parle de cinéma avec cynisme, de la suffisance de ce monde en mirage de paillettes
ce roman parle de blessures profondes cachées par de jolis aplats de fond de teint parfait

"Toi tu es mon gland, ma noisette ou ce qu’on voudra : la fixette d’une créature obsessive, opiniâtre et malchanceuse"

1 commentaire:

  1. Merci ! Vos commentaires ont été relayés sur le FB officiel de Brioche...

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